Je suis NOEMIE
Je refuse que la violence décide du destin des femmes.
Je refuse que des mains, des mots ou des systèmes brisent leurs ailes.
Je refuse la honte imposée, la peur répétée, la fatalité transmise.
Je suis ici pour rallumer le feu intérieur de celles qui ont été éteintes trop tôt.
Pour souffler sur l’étincelle qui a survécu sous les cendres.
Pour rappeler à chaque femme qu’elle porte en elle une dignité inaltérable — intacte, même blessée.
Je suis ici pour briser le cercle de la violence,
pour restaurer la souveraineté,
pour remettre la puissance là où elle a toujours eu vocation d’être :
dans leur ventre, dans leur cœur, dans leurs mains.
Je marche avec elles
jusqu’à ce qu’elles reprennent la plume de leur propre histoire,
jusqu’à ce que la vie qu’elles vivent soit la leur,
pas celle imposée, pas celle subie.
Je suis déterminée et engagée.
Je suis douce et intègre.
Je suis le feu qui éclaire et qui libère, la plume qui enveloppe et sécurise.
Et ma mission est claire :
Réhabiliter la grandeur des femmes et rendre la violence obsolète.
☀️🔥🪶
Alsacienne de naissance, Vosgienne de cœur, j’ai grandi du côté de Mulhouse, dans une lignée où l’on forge le métal depuis quatre générations.
Serruriers d’hier, révélatrice d’aujourd’hui : je porte encore en moi cette mémoire du feu et de la transformation.
Petite, c’est dans les forêts vosgiennes que je me construis.
Mon père m’y emmène à pied ou à vélo, et je découvre deux choses qui ne me quitteront jamais :
le silence qui révèle, et l’endurance qui élève.
Je me relie au vivant, aux paysages subtils, à ce qui vibre autrement que par les mots.
Avec ma mère, c’est une autre initiation : celle des odeurs, des saveurs, des sens en éveil.
Et puis il y a ma sœur, les jeux, les lectures, l’imaginaire qui s’ouvre comme une porte sur l’infini.
Puis vient l’adolescence, plus rude.
Mon corps me fait souffrir, mes relations me heurtent (je-nous, je noue).
Je me cache derrière le rire, j’affûte un humour tranchant, une défense qui finit par blesser avant d’être blessée.
La violence, je la connais aussi par ce que je renvoie malgré moi.
La maternité, elle, ne me laisse plus le choix :
ma première grossesse m’arrache mes illusions de contrôle.
Le stress, l’épuisement, la dépression post-partum…
Je tombe.
Là où je voulais tout maîtriser, je m’effondre en plein burn-out, incapable de retrouver la lumière.
C’est ma seconde grossesse qui me secoue vraiment.
Un rappel brutal :
si je continue comme ça, je disparais.
Et je refuse de me perdre.
Je refuse de laisser la violence — extérieure ou intérieure — décider de mon destin.
Alors je me relève.
Je cherche, j’apprends, je me forme, je déblaie, je dépouille, je reviens à l’essentiel.
Je découvre que ma vie change quand je me choisis.
Quand je m’accorde enfin le droit de guérir, d’être importante, d’être centrale dans ma propre existence.
C’est là que je comprends :
je suis faite pour ça.
Pour rallumer le feu que la vie éteint chez les femmes.
Pour casser les chaînes, briser la fatalité, restaurer la dignité.
Pour accompagner celles qui, comme moi, refusent que la violence écrive leur histoire.
Aujourd’hui, je prends soin de moi pour mieux prendre soin des autres.
J’ai trouvé ma clé, mon cap.
Mon pourquoi.
Ma Mission.
Je suis ici pour accompagner celle dont le feu intérieur a été éteint, afin qu’elle devienne l’autrice libre et souveraine de sa Vie.